LE MIROIR AUX AMOUREUX
Aux premiers jours de notre amour,
Le temps au beau fixe des alentours
A soufflé son air de fête sans détour
Sur une mélodie de toujours.
Les semaines suivantes, dans la nuitée,
Ont éclairé notre nudité
Dans une découverte épurée,
Rassasiant notre curiosité.
Miroir aux amants
Leur faisant oublier tous les tourments
Dans un tourbillon étourdissant
Aussi subit que violent.
Les saisons ont défilé, bagues aux doigts,
La fatigue de la route a ébranlé notre foi.
Puis, l’effritement de l’émoi
A laissé place au pourquoi.
Avec les marées basses, dans tes yeux j’ai lu
Le désarroi d’un roi perdu.
Lorsque les vagues nous submergeaient, dans les miens tu as reconnu
La désillusion d’une mer abattue.
Miroir aux alouettes
Qui éclate dans la tempête,
Plantant son arbalète
En plein cœur de notre comète.
A force de force
Et d’une prolifération d’entorses,
Nous avons brisé l’écorce
Qui scellait nos deux torses.
C’est alors qu’à y mieux regarder,
Nous avons fini par enfin discerner
Chez l’autre, notre propre reflet,
Véritable cause de notre captivité.
Miroir aux amoureux
Pour grandir à deux
Dans un rapport courageux
Le plus grand des aventureux.
Aux premiers jours de notre amour,
Le temps au beau fixe des alentours
A soufflé son air de fête sans détour
Sur une mélodie de toujours.
Les semaines suivantes, dans la nuitée,
Ont éclairé notre nudité
Dans une découverte épurée,
Rassasiant notre curiosité.
Miroir aux amants
Leur faisant oublier tous les tourments
Dans un tourbillon étourdissant
Aussi subit que violent.
Les saisons ont défilé, bagues aux doigts,
La fatigue de la route a ébranlé notre foi.
Puis, l’effritement de l’émoi
A laissé place au pourquoi.
Avec les marées basses, dans tes yeux j’ai lu
Le désarroi d’un roi perdu.
Lorsque les vagues nous submergeaient, dans les miens tu as reconnu
La désillusion d’une mer abattue.
Miroir aux alouettes
Qui éclate dans la tempête,
Plantant son arbalète
En plein cœur de notre comète.
A force de force
Et d’une prolifération d’entorses,
Nous avons brisé l’écorce
Qui scellait nos deux torses.
C’est alors qu’à y mieux regarder,
Nous avons fini par enfin discerner
Chez l’autre, notre propre reflet,
Véritable cause de notre captivité.
Miroir aux amoureux
Pour grandir à deux
Dans un rapport courageux
Le plus grand des aventureux.