N'aie pas peur de la vieillesse
N'aie pas peur de la vieillesse mon aimé.
Même si les tranchées du temps passé
Sur la peau de ton visage tanné
Te font oublier qui tu es,
Je plongerai mon regard dans le tien,
Pour m'immerger dans ton sous-marin,
Et retrouver ces mêmes prunelles
Du fond de ta citadelle.
Tel un miroir reflétant une sincérité perdue,
Je te renverrai l'image de ton nu
Afin que tu te souviennes en fin
Que rien n'a altéré ta faim,
Et que le feu de la jeunesse
N'a jamais perdu de sa liesse
Car il se trouve à l'abri du destin
Gardé par mes soins en ton sein.
En cet instant de vérité
Tu ne pourras que te retrouver,
Toi, l'homme sur le départ
Qui fait tomber les remparts.
Je serai là comme au premier jour,
Coupe pleine de notre amour,
Polie dans la roche par les années.
N'aie pas peur de la vieillesse mon aimé.
N'aie pas peur de la vieillesse mon aimé.
Même si les tranchées du temps passé
Sur la peau de ton visage tanné
Te font oublier qui tu es,
Je plongerai mon regard dans le tien,
Pour m'immerger dans ton sous-marin,
Et retrouver ces mêmes prunelles
Du fond de ta citadelle.
Tel un miroir reflétant une sincérité perdue,
Je te renverrai l'image de ton nu
Afin que tu te souviennes en fin
Que rien n'a altéré ta faim,
Et que le feu de la jeunesse
N'a jamais perdu de sa liesse
Car il se trouve à l'abri du destin
Gardé par mes soins en ton sein.
En cet instant de vérité
Tu ne pourras que te retrouver,
Toi, l'homme sur le départ
Qui fait tomber les remparts.
Je serai là comme au premier jour,
Coupe pleine de notre amour,
Polie dans la roche par les années.
N'aie pas peur de la vieillesse mon aimé.